Chroniques d'autres confinements
"Lorsque j’arrive rue François Bonvin, dans le quinzième arrondissement de Paris, je laisse ma voiture au garagiste situé dans la rue, qui dispose de quelques places vacantes. Je lui en loue une. En sortant, sur le trottoir d’en face, je suis attirée par une petite église qui ressemble davantage à un hôtel particulier. Je traverse : Église Sainte-Rita. Église Catholique Gallicane. Gallicanisme, défend les libertés de l’Église catholique en France, contre le centralisme de la papauté. Autorité du pape limitée, pas d’autorité de l’Église. Qu'est-ce que cela signifie ?
(...)
Sainte Rita, morte le vingt-deux mai. Causes désespérées. Reconnue pour sa capacité à pardonner. (...) La bénédiction des animaux chaque année, à l’occasion de la solennité de saint François d’Assise..."
Sainte Rita m'a guidée. C'est elle qui me confine en religion. Qui convoque d'abord Saint Augustin puis Saint Paul aujourd'hui. J'apprends la mémoire, les aveux, la confession.
Au moment où je rentre à nouveau en écriture, à partir de témoignage d'un Arménien, qui se prénomme Devlet, né à Zeïtoun en Cilicie, dans les chaines des Monts Taurus, et qui clame Justice et Réparation de manière épistolaire, face à l'arbitraire et à la bureaucratie.
Cet homme est venu à moi par l'écriture d'autres confessions que les miennes.
Or, Saint Paul est originaire de Tarse, en Arménie. Tarse, capitale de la Cilicie...
L'écriture est-elle tellement indissociable de la foi ? La religion est-elle si nécessaire à l'écriture ?
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