Chroniques d'autres confinements
"Le groupe La Poste assure une médiatisation inédite de ce roman, dans toutes les publications internes et externes. Je suis invitée lors des conventions, tous métiers confondus. La Fondation La Poste m’interviewe. Je signe dans les bureaux de poste qui vendent mon roman. Grâce à l’investissement du groupe à l’oiseau bleu qui s’élance sur fond de soleil fécond, grâce à l’implication de l’oiseau messager, ce premier roman connaît un petit succès commercial. Il affiche déjà un joli succès d’estime. Tout cela me fait rayonner, même si c’est assez modeste, et certainement pas grand public.
Je virevolte.
Ce n’est pas fini et ça me monte doucement à la tête."
Forcément. La Poste achète autant d'exemplaires de mon roman que de communicants, du siège aux territoires. Première romancière d'un groupe de 300.000 personnes. Je ne compte plus les séances de signatures en bureaux de poste, en plus des librairies, des salons du livre, de Toulon au Conquet, en passant par Brest, Paris et l'île-de-France. Quand on veut écrire depuis toute petite et que le premier roman cartonne, que la presse est élogieuse, qui ne perdrait pas la tête ?
Peut-être quelqu'un de moins volcanique et enthousiaste. Vous par exemple, de nature plus ou moins tempérée, quelle attitude auriez-vous adoptée ? Comment gérez-vous vos succès ?
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